Villeroy : inauguration d'un parcours historique
Le 25/09/2015
Le musée 14-18 de Villeroy et la mairie de Villeroy ont mis en place un parcours historique évoquant les derniers instants de Charles Péguy et de ses hommes. L'inauguration de ce sentier de randonnée a eu lieu le dimanche 6 septembre, en présence des autorités locales et de représentants de l'Amitié Charles Péguy. Ce parcours, intitulé "Sur les traces de Charles Péguy", est jalonné de stèles explicatives.
L'un des initiateurs de ce projet, Philippe Braquet, président du musée 14-18, donne quelques précisions.
Amitié Charles Péguy : A quoi ressemble ce parcours historique ?
Philippe Braquet : Il s’agit d’un parcours de 3 km au départ du musée 14/18 de villeroy qui permet de suivre les pas de Charles Péguy et ses hommes au cours de la journée du 5 septembre 1914. Six panneaux explicatifs racontent : la mobilisation, Charles Péguy, le 276ème Régiment d’infanterie (panneau 1), le quartier général en mairie de villeroy (panneau 2), l’ambulance improvisée dans l’église (panneau 3), le puits de Puisieux point de départ de l’attaque (panneau 4), le rôle de la Brigade marocaine (panneau 5) et enfin la bataille (panneau 6)
[Plus de détails dans le document joint : cliquer sur l'icône PDF en bas de l'article - NDLR.]
ACP : D'où vous est venu cette idée ?
PB : L’idée était de permettre aux visiteurs de découvrir le champ de bataille de villeroy, d’avoir un autre regard sur ce qui au premier abord ne pourrait apparaitre que comme des champs et des bois, alors que ces terres sont chargées d’histoire. Il y aussi l’idée de continuité du musée sur l’extérieur.
ACP : A qui ce parcours s'adresse-t-il ?
PB : Le parcours sans difficultés et d’une durée d’environ 45 mn s’adresse à toute la famille, il peut se faire à pied ou à vélo.
Propos recueillis par Olivier Péguy
Pour aller plus loin :
> "Le parcours Charles Péguy inauguré" - article publié sur le site Magjournal77, à lire ici.
> "Une balade de trois kilomètres sur les traces de Charles-Péguy à Villeroy" - article publié dans Le Parisien, à lire ici.