Oratorio "Présentation de la Beauce à ND de Chartres"

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Le 22/02/2013

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A l’automne prochain, l'orchestre "Odyssée symphonique" a prévu de donner plusieurs représentations d’un oratorio pour chœur et orchestre, inspiré par le poème de Charles Péguy Présentation de la Beauce à Notre Dame de Chartres. Ce drame lyrique a été composé par Bernard Esposito sur une idée du Père Frédéric Gatineau, recteur de la basilique de Longpont et grand lecteur de Péguy. Le secrétaire général de l’Amitié Charles Péguy, Denys Klein, est également une des chevilles ouvrières de cette aventure musicale. Le chœur et l'orchestre seront dirigés par Sabine Aubert, fondatrice de "l'Odyssée symphonique".



Quatre représentations de l’Oratorio sont prévues :

- vendredi 11 octobre : 20 h 30  à la basilique de Longpont

- dimanche 13 octobre : 16 h 30  à l'église de Palaiseau

- vendredi 18 octobre : 20 h 30  à l'église de Dourdan

- samedi 19 octobre : 20 h 30  à la cathédrale de Chartres (ou Eglise selon les travaux)



ATTENTION : L'orchestre "Odyssée symphonique" nous indique que le recrutement des musiciens et des choristes se poursuit, afin de mener à bien ce projet. Si vous êtes intéressés, rendez-vous sur le site de "l'Odyssée symphonique" (cliquez ici).





Dans le dernier Bulletin de l’Amitié Charles Péguy (numéro 139-140, juillet - décembre 2012, "Péguy en musique"), Bernard Esposito raconte dans quel esprit il a composé cet oratorio pour chœur et orchestre, destiné à célébrer le centenaire des pèlerinages que Péguy a accomplis à pied, de Palaiseau à Chartres via Dourdan, en 1912 et en 1913. Extrait :



« Quand j'ai lu la Présentation de la Beauce à Notre Dame de Chartres, une série de coupures se sont immédiatement présentées dans ma tête, cernant des thèmes ou des phrases rythmées, des lieux ou des tronçons de marches exigeant des escales. Des changements. Des ruptures. Des accélérations...

C'est ce périple musical qui m'a tenté ; un départ, un cheminement avec ses arrêts, ses redémarrages, ses joies, ses découvertes, ses méditations, et au bout de l'horizon, une arrivée à Chartres. Le tout scandé par le tempo si particulier et si régulier de l'alexandrin. Et de la césure à l'hémistiche. Un canevas déjà structuré, hiératique au prime abord et pourtant si souple ; car du 3 temps ou du 4 temps, du rapide ou du lent, tous les tempos et les mesures peuvent être envisagés. C'était le matériau le plus malléable et le plus immuable dont je pouvais disposer.

C'était aussi la porte ouverte à toutes les idées fantasques ou harmoniques ; sauf que si on veut respecter le texte, le compositeur doit s'effacer derrière l'auteur.

Pas question d'écraser les mots avec des avalanches de notes ; il fallait les mettre en relief sans pour autant trop s'effacer. Il me fallait des mélodies simples, mémorisables facilement le temps d'une soirée, quelques contre-chants aériens, comme des échos harmoniques ricochant sur le thème principal, un aspect « récitant » qui revient à la charge régulièrement, comme une psalmodie qui nous indiquerait qu'on est bien sur la même route. Dans la bonne direction. »


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Par : Webmaster

Note : Note 5

Titre : Infos complémentaires

Avis : Dans un message en date du 8 mars, le site "Le forum du Violon" relaye cette initiative de l'Odyssée symphonique. Voir ici :

http://forum.le-violon.org/viewtopic.php?f=12&t=9774&view=previous