Sabine Aubert et l’Odyssée symphonique de l’"Oratorio"

Notes des internautes : Note moyenne 1 Voir les avis des internautes (2)

Le 24/10/2013

Image :


Le rideau vient de tomber sur l'"Oratorio", œuvre symphonique composée par Bernard Esposito, à partir d'un texte de Charles Péguy. Cette création a été présentée à quatre reprises ces derniers jours, à Longpont, Palaiseau, Dourdan et Chartres. Sur scène, une cinquantaine de choristes et une quarantaine de musiciens issus de l'orchestre Odyssée symphonique, le tout sous la direction de Sabine Aubert. La jeune femme revient sur cette création artistique.  



 



« Une rencontre riche, avec des personnes venant de larges horizons, autour d'un magnifique texte, dans des lieux historiquement intéressants », c'est ainsi que Sabine Aubert résume l'aventure poético-musicale de ces derniers mois. L'histoire de cet "Oratorio" a commencé à l'automne 2011, quand le père Gâtineau, recteur de la basilique de Longpont contacte Bernard Esposito et lui parle de Charles Péguy, de son pèlerinage à Chartres. Dans l'esprit du compositeur germe l'idée d'une création artistique à partir du texte "La Présentation de la Beauce à Notre-Dame". Et quand se pose la question de donner vie à ce projet, de trouver un orchestre, Denys Klein, autre initiateur du projet, se tourne spontanément vers Sabine Aubert. La jeune quadragénaire dirige l'orchestre l'Odyssée symphonique, qu'elle a fondé en 1990. Et l'œuvre de Péguy ne lui est pas totalement étrangère. « Ce qui m'a séduit, reconnaît-elle, c'est l'idée d'un pèlerinage musical ».



Pendant près d'un an, Sabine Aubert a cheminé avec Bernard Esposito. Pour elle, il s'agit d'« approfondir le sens musical de l'œuvre », d'« éclaircir les propres idées du compositeur » et de « donner encore plus de relief à la musicalité du texte de Péguy ». La jeune femme peaufine les partitions, enrichit l'"Oratorio" grâce à ses compétences en musicologie et à sa sensibilité.



Vient le temps des répétitions, longues et nombreuses. Il faut dire que la création mobilise des dizaines de musiciens et de choristes. « C'est un véritable challenge de rassembler ainsi des gens venant d'horizons très différents », commente la chef d'orchestre. Plutôt que d'évoquer les difficultés de l'entreprise, elle préfère insister sur le « défi » visant à obtenir une « cohésion en dépit de la disparité des niveaux et des différents lieux ». Quatre lieux choisis pour les représentations, suivant le parcours du pèlerin Péguy il y a 100 ans : d'abord, la basilique de Longpont, puis l’église de Palaiseau, puis celle de Dourdan avant de finir en apothéose à la cathédrale de Chartres.



Mais est-ce vraiment la fin ? Sabine Aubert comme d'autres, voudrait croire que cette création sera rejouée, plus tard, ailleurs. « Pourquoi pas à Paris ? », suggère la jeune femme des Ulis. L'"Oratorio" poursuivrait ainsi son Odyssée (symphonique).



Olivier Péguy



Deux vidéos de cette création sont disponibles sur YouTube:

Extrait 1 (cliquer ici)

Extrait 2 (cliquer ici)


Avis sur cette article : 2 | Donner son avis Voir tous les avis Retour aux actualités

Par : Olivier Péguy

Note : Note 1

Titre : .

Avis : Deux vidéos de cette création sont disponibles sur YouTube. Je viens de les ajouter en bas de l'article. Ils sont aussi visibles sur la page Facebook de l'Amitié Charles Péguy.

Par : luna etoile

Note : Note 1

Titre : un extrait musical?

Avis : Il serait très agréable de pouvoir écouter un morceau, s 'il vous plait !